Setter
Irlandais Rouge – Standard de Travail A l’origine, les Setters Irlandais ayant été élevés comme chiens de
perdrix et comme chiens de grouses, leur style, sur ces oiseaux, peut-être
considéré comme la référence. Dans la quête, il doit exister une ardeur qui
transforme en jeu le but primitif poursuivi : la chasse. La
concentration sur le travail immédiat doit apparaître avec évidence à chaque
foulée et à chaque mouvement. Le contact avec le conducteur constitue une
part de cette concentration mais jamais au détriment de la recherche du gibier. Dans le galop, la tête est
portée au-dessus ou dans la ligne du dos, celle du chanfrein restant toujours
parallèle au sol. Le galop est rapide, coulant, libre de tout effort visible.
La ligne du dos reste aussi près que possible de l’horizontale, en raison de
l’interaction harmonieuse des membres antérieurs et des membres postérieurs.
Comme le corps du setter Irlandais s’inscrit dans un rectangle proche du
carré, le chien, au galop, apparaît relativement haut au-dessus du sol. Le
fouet est porté dans la ligne du dos tendant plutôt à rester au-dessous de
cette ligne, jamais au-dessus. Un mouvement de fouet est acceptable, mais les
chiens les plus sérieux l’utilisent peu, sauf pour s’équilibrer lors des
virages. Dès qu’ils ont connaissance du gibier, les Irlandais raccourcissent
leur quête, effectuant quelques lacets serrés dans le cône d’émanation, avant de pointer tout droit en avant, pour
arrêter. Depuis la prise d’émanation jusqu’à l’arrêt, on peut voir quelques
mouvements de fouet, le corps s’écrase vers l’arrière mais reste élevé au
niveau de l’épaule et de la tête pour analyser le vent et localiser exactement les oiseaux. Les
oreilles sont expressives, relevées vers l’avant de la tête à l’approche du
gibier. L’arrêt, peut se faire en position debout ou ramassée ; ces
attitudes ou leurs intermédiaires sont normales. Il est intense et rigide,
plein d’énergie et de concentration, couché en terrain découvert ou lors d’un
point de surprise, tendu en pleine extension, pointant droit son
gibier dans les endroits où la végétation est relativement haute, le
placement des pieds contrôlant et équilibrant le corps tendu et immobile. La
tête est tenue bien haute, l’œil farouche, l’oreille relevée, projetée en
avant et expressive, le fouet rigide, soulevé par l’émotion violente de la
découverte du gibier, arqué sous la ligne du dos ou dans son prolongement. L’attitude dans le couler doit être très intense et concentrée. La
tête reste bien haute dans le vent pour contrôler la constance de
l’émanation, le museau parallèle au
sol, les omoplates saillantes au-dessus de ligne du dos et le fouet porté
rigide, arqué vers le sol. Toute tendance au refus de couler est une faute
grave. Les
setters Irlandais ont une quête ample et rapide. Ils utilisent le terrain
avec intelligence et précision coupant leurs lacets lorsqu’ils soupçonnent
dans le vent la plus minime émanation de gibier ; si l’affaire est sans
suite, ils reprennent leur lacet sans tarder. |